Les paiements sans contact peuvent stimuler la prise du transports en commun au Canada

Selon un sondage Interac, plus des deux tiers des Canadiens croient que les paiements sans contact rendraient le paiement du transport en commun plus rapide et pratique

Alors que les Canadiens transitionnent vers l’après-pandémie, Interac a cherché à faire lumière sur l’évolution des habitudes de transport et le rôle que les méthodes de paiement ont sur leur comportement. Ce qui suit est une séance de questions-réponses avec Andrew Yablonovsky, Vice-président associé, Stratégie et croissance du portefeuille chez Interac, avec des informations tirées d’un sondage commandé par Interac en août 2022 sur le rôle que les modes de paiement sans contact peuvent avoir dans l’évolution de l’utilisation du transport en commun des Canadiens.

Qu’est-ce que le sondage vous a appris sur les tendances que nous observons vis-à-vis l’utilisation du transport en commun ?

La principale conclusion que nous avons tirée de cette enquête est que la suppression des obstacles à l’accès et des points de friction pour les usagers est essentielle pour encourager plus de personnes à utiliser les transports en commun après la pandémie. Près de sept Canadiens sur dix (68 %) ont déclaré que les paiements sans contact – où les passagers peuvent payer leur trajet en tapant leur carte de débit ou de crédit – rendraient le paiement du transport en commun plus rapide et plus pratique. Plus d’un tiers (37 %) ont également déclaré qu’avoir une carte de transport ou une application dédiée n’est pas pratique, ce qui souligne davantage le besoin de nouvelles options de paiement où le passager peut payer son trajet sans utiliser de jetons, de billets ou carte de transport.

Pourquoi le moment est-il si important pour mettre en œuvre les paiements sans contact ?

L’expérience du consommateur doit devenir plus transparente si nous voulons encourager les gens à utiliser le transport en commun. Actuellement, le transport en commun connaît une lente reprise postpandémique avec l’achalandage quotidien ayant chuté d’environ 44 % depuis le début de la pandémie. Cela peut avoir des conséquences sur notre économie puisqu’elle gagne à bénéficier d’une plus grande fréquentation du transport en commun. Les résultats de notre sondage montrent également que plus de la moitié des Canadiens (52 %) considèrent que l’utilisation du transport en commun est importante pour la reprise économique.

Par exemple, en examinant des moyens de rendre nos villes plus accueillantes pour le tourisme – un secteur économique clé – sept Canadiens sur 10 (69 %) croient qu’il serait plus facile pour les visiteurs de payer le transport en commun avec leur carte bancaire plutôt qu’avec des billets, jetons ou laissez-passer. La façon dont nous abordons les paiements peut contribuer à créer des villes plus accueillantes pour les visiteurs de partout au Canada.

Quel est le rôle du débit dans les paiements sans contact pour le transport en commun ?

Les paiements sans contact réduisent les frictions tarifaires en éliminant l’obstacle de l’obtention et du chargement de titres de transport de manière continue. De plus, le fait d’avoir différentes options de paiement signifie que les passagers ont plus de contrôle et de choix sur la façon dont ils paient leurs trajets. Nous avons la possibilité de prioriser les options de paiement qui permettent aux passagers de garder le contrôle. Débit Interac® a un rôle important à jouer pour rendre l’avenir du transport en commun plus inclusif pour les Canadiens qui n’ont pas accès au crédit ou qui souhaitent faire preuve de souplesse dans la façon dont ils paient leurs déplacements.

Notre étude montre également que les Canadiens se fient à leur carte bancaire. Plus de huit Canadiens sur 10 (83 %) les emportent avec eux chaque fois qu’ils quittent la maison. Les deux tiers des usagers du transport en commun (67 %) ont également indiqué qu’ils seraient susceptibles de payer le transport en commun en utilisant leur carte de débit ou de crédit, si l’option était disponible.

Quel genre de travail Interac a-t-il fait pour mettre en œuvre les paiements sans contact pour le transport en commun ?

Interac travaille au sein de l’écosystème du transport en commun pour soutenir l’introduction des paiements par débit sans contact, car nous pensons qu’offrir aux usagers plus de choix de paiement encouragera une plus grande utilisation du transport en commun. En mars 2021, nous avons annoncé un partenariat avec Moneris, qui est devenu le premier acquéreur au Canada à traiter Débit Interac pour les paiements de transit en boucle ouverte. Le débit Interac est également accepté sur le UP Express à Toronto, offrant aux passagers une option de paiement sans contact, et Translink dans la région métropolitaine de Vancouver activera bientôt le débit Interac dans le système de paiement de ce réseau.

Vous avez fait référence à certains des résultats nationaux de l’enquête. Quelque chose s’est-il démarqué sur une base régionale?

Un aspect des résultats qui ressort est l’appétit des différentes régions pour les formes de paiement sans contact. Par exemple, le désir de modes de paiement sans contact était le plus élevé en Alberta et au Québec, où un peu moins des trois quarts des répondants de ces provinces (74 % et 73 % respectivement) ont exprimé une probabilité d’utiliser les paiements par débit et crédit lors du paiement du transport en commun. En Ontario et au Canada atlantique, ce nombre était près de sept sur 10 (68 % et 69 % respectivement). Ainsi, la perspective de payer pour le transport en commun par paiement sans contact n’est pas complètement nouvelle ou étrangère aux Canadiens.

Pour en savoir plus sur le nouveau sondage Interac, cliquez ici.

À propos de l’enquête 

Hill+Knowlton Stratégies a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 2 343 Canadiens au cours de la période du 9 au 16 août 2022. L’échantillonnage a été effectué selon des quotas d’âge, de sexe et de région. La durée de l’enquête était inférieure à 10 minutes. Les données ont été pondérées en fonction de l’âge, du sexe et de la région selon les chiffres du recensement de 2016. Une marge d’erreur associée pour un échantillon sélectionné au hasard de n = 2 343 serait de ± 2,1 %, 19 fois sur 20.