L’âge des chèques personnels tire à sa fin. Il fut un temps où chaque chèque de paie devait être encaissé en personne, dans une banque et durant les heures d’ouverture habituelles. Aujourd’hui, les chèques font face à la concurrence de nombreux modes de paiement qui simplifient l’envoi, la réception et la demande de fonds partout et en tout lieu. En fait, le paiement papier pourrait bientôt être aussi désuet que l’envoi d’un télégramme.
Grâce à Virement Interac et à d’autres services de pair à pair, les consommateurs s’adaptent déjà à cette nouvelle réalité pour leur usage personnel. Alors que les consommateurs prennent conscience de tous les avantages qu’offre l’adoption du paiement numérique (la commodité, l’accès à des fonds en temps réel et la sécurité), les entreprises continuent d’être tributaires des chèques.
Plus de 54 % des entreprises pensent passer trop de temps à traiter les paiements1. Bien que les entreprises croient que les chèques sont un mode de paiement plus rapide et plus sécuritaire, elles comptent énormément sur ces derniers pour payer la plupart de leurs dépenses, même s’ils entraînent de nombreux défis. Ce recours continu aux chèques n’est pas sans causer certains problèmes d’importance :
Les chèques freinent les finances des entreprises
Le temps d’attente est la principale difficulté posée par les chèques. À partir du moment où une personne décide d’effectuer un paiement à l’aide d’un chèque, elle doit le rédiger ou l’imprimer, le signer, puis l’envoyer par la poste. La personne qui le recevra devra ensuite le déposer, ce qui pourrait nécessiter une visite à la banque. Selon les modalités types, il peut s’écouler jusqu’à 60 jours pour traiter des paiements traditionnels par chèque. Les entreprises peuvent donc attendre jusqu’à deux mois avant d’accéder aux liquidités pour gérer leurs activités quotidiennes2.
Ce portrait ne fait même pas état des délais et des incertitudes propres aux chèques comme le besoin de courir après les clients ou les fournisseurs dont le chèque s’est « perdu dans le courrier » ou se retrouve sans provision. Ces paiements pourraient bien ne jamais être versés.
Les chèques ramènent de vieux problèmes à une nouvelle technologie
Même en rendant l’expérience de dépôt plus pratique, les désagréments liés aux chèques persistent à d’autres égards. Par exemple, étant donné qu’une copie papier demeure après l’envoi de l’information électronique, les risques de fraude ou d’erreur de la part du client sont présents. Un fraudeur pourrait essayer de soumettre deux versions différentes d’un même chèque, tandis qu’un utilisateur légitime pourrait accidentellement essayer d’encaisser les deux (version électronique et papier), d’où la nécessité des périodes de retenue.
L’avenir des paiements d’entreprise
Les petites entreprises sont constamment à la recherche de moyens de gagner en efficacité. À titre d’exemple, 67 % des petites entreprises ont indiqué qu’elles seraient prêtes à tirer une croix sur les chèques si on leur présentait une solution de rechange convenable3. Les solutions de rechange comme les dépôts directs ou les transactions de Virement Interac abondent déjà, chacune offrant de multiples avantages par rapport au paiement papier. Les transactions de Virement Interac, notamment, reposent sur un modèle de disponibilité des fonds, coûtent moins cher et s’intègrent sans problème aux plus récentes technologies.
Du point de vue d’un propriétaire de petite entreprise, la facilité avec laquelle il est possible de demander et d’envoyer instantanément des fonds à quiconque au Canada ou d’en recevoir est inhérent au maintien de flux de trésorerie élevés et à l’exploitation d’une entreprise prospère. Les paiements sont déposés directement dans le compte, pratiquement en temps réel, ce qui permet aux propriétaires de petites entreprises d’accéder immédiatement aux fonds pour les affecter à leurs activités d’affaires.
La bonne nouvelle est que de telles solutions se profilent déjà à l’horizon. Aux petites entreprises, Interac offre déjà deux nouvelles fonctions de Virement Interac : Dépôt automatique et Demander des fonds. Le Dépôt automatique permet de déposer automatiquement des fonds dans le compte bancaire d’un utilisateur au moyen d’un numéro de téléphone ou d’un courriel, sans qu’il soit nécessaire de répondre à une question de sécurité. En plus de permettre un accès simplifié, cette fonction s’avère particulièrement utile pour les petites entreprises, car elles peuvent recevoir plusieurs transactions de Virement Interac en même temps.
La fonction Demander des fonds, quant à elle, permet aux utilisateurs d’ouvrir une session dans leurs services bancaires en ligne ou mobiles et de facilement demander les fonds qui leur sont dus à un client ou à un fournisseur. Ce processus élimine le temps d’attente s’écoulant entre l’envoi postal d’une facture et la réception d’un chèque par la poste, ce qui permet aux propriétaires d’entreprises d’affecter ces fonds à leurs affaires plus rapidement.
Alors que plusieurs entreprises se montrent réticentes envers les nouveaux modes de paiement numériques, de nombreuses PME commencent à remarquer des avantages en matière d’efficacité. Lorsque des modes de paiement offrant un moyen pratique, économique et sécuritaire d’envoyer, de demander et de recevoir plusieurs paiements ainsi que de gérer les factures et d’effectuer le rapprochement des finances – seront largement accessibles, davantage d’entreprises pourraient enfin renoncer aux chèques.
1,3 Selon le Sondage sur les modes de paiement : Édition Petite entreprise, publié en mars 2018 par Paiements Canada
2 Selon Un mode de paiement qui en vaut la peine : Quatre avantages que les fournisseurs peuvent tirer des cartes de paiement commerciales, publié en mars 2018 par Moneris à l’adresse