À Interac, nous célébrons la diversité et croyons que le fait d’être nous-mêmes et authentiques au travail donne les meilleurs résultats et nous permet d’apprendre les uns des autres. Nous sommes un groupe diversifié de personnes et nous nous efforçons de créer un environnement propice à la diversité d’opinion et d’expérience, où les idées, les points de vue et les voix uniques sont non seulement acceptés, mais aussi encouragés.
À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, nous présentons les histoires de membres de la famille Interac qui font partie de la communauté noire. C’est l’occasion pour vous de lire leurs histoires et d’en apprendre davantage sur les conseils qu’ils offrent aux professionnels noirs qui cherchent à entrer dans le milieu des technologies financières.
Quel est votre nom et quel emploi occupez-vous?
Je m’appelle Babacar Sy et je suis analyste technique de certification, Paiements mobiles.
Quel genre de travail faites-vous au quotidien?
Lors d’une journée type, je travaille à l’élaboration, à l’amélioration et au maintien de nos produits. De plus, j’examine les modifications apportées aux spécifications qui visent à améliorer les services que nous offrons aux Canadiens. Je travaille en étroite collaboration avec nos équipes de développement et d’analyse des affaires et j’utilise une méthodologie agile à toutes les étapes du cycle de vie du développement itératif de logiciels. De plus, je donne des conseils sur les stratégies de mise à l’essai. J’offre aussi mon soutien à nos institutions financières partenaires qui cherchent à respecter les certifications Interac relatives à l’utilisation des produits.
Quelle partie de votre travail préférez-vous?
Ce que je préfère de mon travail, c’est quand je peux intervenir à toutes les étapes d’un projet. J’aime assister à la livraison finale d’un produit et constater la satisfaction d’un client qui est content que les choses que nous lui avions promises au départ se soient concrétisées. J’aime apprendre constamment, et mon champ d’expertise évolue constamment.
Qu’est-ce qui vous inspire dans votre travail à Interac?
Mon Dieu! J’ai beaucoup à dire à ce sujet, mais je vais tenter d’être bref. Ce qui m’inspire le plus, ce sont les personnes qui m’entourent. J’ai la chance d’avoir une gestionnaire qui réussit à s’adapter aux attentes et à la personnalité de chacun d’entre nous. Elle nous permet de progresser, d’apprendre, d’essayer de nouvelles choses et d’utiliser nos compétences pour avoir un impact positif sur l’entreprise. Je suis aussi entouré de collègues extraordinaires qui ont de l’expérience et qui sont prêts à m’aider dans n’importe quelle situation.
Je trouve les paiements mobiles vraiment fascinants, et je crois que c’est l’avenir des paiements. Ce qui est particulièrement palpitant, c’est de faire partie d’une entreprise qui construit la technologie de demain.
Par-dessus tout, j’aime pouvoir contribuer à régler les problèmes soulevés par les clients et offrir des solutions techniques pour améliorer nos produits pour les Canadiens. J’adore résoudre des problèmes depuis mon enfance. Trouver des solutions pour nos produits à Interac est la raison pour laquelle j’aime mon travail. Ce n’est pas une histoire d’amour à la Roméo et Juliette, mais c’est suffisant pour me faire aimer le domaine dans lequel je travaille.
Qu’y a-t-il de particulier chez vous?
Je suis très attaché aux valeurs familiales. J’ai beaucoup de respect pour les personnes âgées et je suis toujours partant pour aider les plus jeunes à grandir. Je rencontre des jeunes de mon milieu chaque semaine et je leur enseigne notre langue, notre patrimoine et nos valeurs afin qu’ils ne perdent pas leur culture. Je retire du bien-être et du bonheur dans le fait d’avoir quelque chose à partager et à transmettre à notre jeune génération.
Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à votre parcours à Interac?
Chaque fois que je fais des transactions ou que je vois quelqu’un qui paie en utilisant la technologie que j’ai aidé à mettre au point, je me sens fier. Je suis fier de participer à l’élaboration d’un projet qui profitera à tous les Canadiens.
Comment s’est déroulé votre parcours en tant que professionnel noir à Toronto et sur Bay Street?
J’ai été fasciné par la diversité de Toronto quand je suis arrivé ici il y a trois ans et demi, et je n’ai jamais eu l’impression que la couleur de ma peau était différente de celle des personnes avec qui j’interagissais chaque jour. En tant que professionnel noir à Toronto et contrairement à beaucoup d’autres personnes, je n’ai jamais vécu de situation désagréable. Comparativement au pays d’Europe d’où je viens, où les professionnels noirs sont beaucoup sous-évalués et négligés, j’ai l’impression que Toronto est plus ouverte et multiculturelle et nous offre plus de possibilités. Il reste toutefois beaucoup à améliorer pour bâtir une société qui soit plus inclusive et plus tolérante.
Quels conseils donneriez-vous à d’autres personnes qui pourraient être confrontées à une situation semblable?
J’encourage mes collègues professionnels noirs ou toute autre personne blanche, brune, rouge, bleue (Avatar), quelle que soit la couleur de leur peau, à rester eux-mêmes, à être authentiques et honnêtes, et à croire en leurs forces. Ne laissez personne vous éloigner de vos objectifs. Restez concentré et faites de votre mieux.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes professionnels noirs qui souhaitent entreprendre une carrière dans le domaine des technologies financières?
Je conseille aux jeunes professionnels noirs qui souhaitent entreprendre une carrière dans le domaine des technologies financières d’avoir la curiosité d’en apprendre davantage sur le secteur. De se plonger dans l’écosystème et d’obtenir le plus de renseignements possible en consultant les ressources en ligne. Il est également essentiel d’être prêt à établir un réseau, à participer à de nombreuses tables rondes, à échanger sur ses expériences, à apprendre et, surtout, à écouter.
Au-delà des compétences techniques et de la capacité de travailler en mode projet, certaines habiletés interpersonnelles sont aussi essentielles. Il faut avoir d’excellentes d’habiletés interpersonnelles, un sens aigu de l’observation et de l’écoute, mais aussi de l’agilité intellectuelle. Le défi consiste à tirer parti de ces qualités pour pouvoir s’adapter à l’environnement de démarrage, prendre de la maturité et acquérir rapidement de l’autonomie.
Les restaurants et les petites entreprises ont été durement touchés par la pandémie. Y a-t-il un restaurant que vous préférez et qui est la propriété de personnes noires, que vous aimeriez suggérer à d’autres personnes?
Pour ceux qui sont au courant de la rivalité qui existe entre le Nigeria et le Ghana à propos du riz wolof, je recommanderais un restaurant sénégalais où ils pourraient essayer le « thiébou dieune », un plat national du Sénégal. Malheureusement, il n’y en a pas à Toronto. Je recommanderais donc plutôt ce bel établissement nigérien : The Suya Spot Scarborough
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